Partie 3 - Droits et obligations – Déroulement de carrière
Chapitre 5 - L’avancement
3.5/14 - Existe-t-il des règles de reprise d’ancienneté si le fonctionnaire a travaillé dans le privé avant son entrée en fonction ?
Oui, désormais l’agent (quelle que soit sa catégorie) justifiant d’activités professionnelles exercées sous un régime juridique autre que celui d’agent public, peut récupérer la moitié de la durée de son temps de travail, effectuée en qualité de salarié de droit privé dans une administration (en qualité de CES, de CEJ, ou en contrat d’apprentissage) ou dans le secteur privé et associatif, dès sa nomination en qualité de stagiaire dans un grade de la fonction publique territoriale.
La reprise d’ancienneté des services privés exercés antérieurement à l’entrée en fonction est égale à la moitié de la durée de travail et s’effectue sur la base de la durée maximale exigée pour chaque avancement d’échelon. Cette reprise s’effectue pour leur durée effective. Une conversion en équivalent temps plein (à 35 heures) s’impose en cas de travail à temps partiel ou de vacation.
L’agent n’a pas à justifier de son activité de salarié au moment de sa nomination. En effet, aucune condition liée à la nature des services n’est imposée par les textes (à la différence de ce qui est exigé pour les catégories A et B) et seules les périodes où l’agent a eu la qualité de salarié seront prises en compte.
Le contrat d’apprentissage est considéré comme un contrat de travail à temps plein, cependant, les contrats emploi solidarité sont des contrats de travail effectif à temps partiel et sont comptabilisés comme tels. Les périodes de travail à l’étranger sont également prises en compte.
Cette reprise de service dans le secteur privé est limitée à sept années de la moitié de la durée totale de l’activité professionnelle et aux agents ayant exercé des fonctions dans des domaines d’activités susceptibles d’être rapprochés de ceux dans lesquels ils sont nommés.
Les périodes au cours desquelles une ou plusieurs activités ont été exercées simultanément ne sont prises en compte qu’à un seul titre.
Cette bonification d’ancienneté s’adresse aux élus locaux et aux responsables d’association.
Ils bénéficient sur leur demande d’une reprise d’une partie de leur ancienneté...