Partie 5 - La maîtrise des risques liés aux activités interventionnelles
5/2 - Sécurité anesthésique et anesthésiovigilance
La maîtrise du risque patient et du processus anesthésique passe par la mise en place de mesures correctives remettant parfois en cause l’organisation des soins, le fonctionnement et le management des services médicaux, l’information et la communication entre les différents acteurs impliqués dans les soins. L’exigence actuelle, en matière de sécurité anesthésique, est d’assurer une prise en charge anesthésique optimale plutôt que de garantir l’absence de complication médicale. Toute entreprise de vigilance anesthésique ou clinique doit diffuser le message proposé par Blumenthal : « chaque erreur est un trésor ». L’anesthésiovigilance, au sein d’une Coordination des Vigilances Sanitaires, promeut un processus déclaratif qui incite l’anesthésiste à observer, à reconnaître, à déclarer un événement indésirable et à proposer des mesures correctives. En attendant une standardisation de la méthodologie continuons à traquer l’événement indésirable car pour Y. Matillon « Observer, c’est déjà changer ».
5/2.1 - Passer de la culture sécuritaire à la gestion des risques en anesthésie-réanimation
I - Le développement de la culture sécuritaire
Les anesthésistes ont sécurisé leur pratique avec l’aide des sociétés savantes qui ont favorisé la rédaction et la diffusion de recommandations, de règlements, développé la formation médicale et ont participé au développement des démarches qualité [65] Les numéros entre crochets renvoient à la bibliographie située à la fin du chapitre 2/4.
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Circulaire DGS/3A/667 bis du 10 octobre 1985 relative à la distribution des gaz à usage médical et à la création d’une commission locale de surveillance de cette distribution
Loi n° 91-748 du 31 juillet 1991 portant réforme hospitalière
Décret n° 92-1101 du 2 octobre 1992 relatif aux structures de soins alternatives à l’hospitalisation mentionnées...