Partie 3 - L'institutionnalisation de la coopération interhospitalière
- Les groupements d'intérêt public (GIP)
Seront abordées ici les trois principales formes de coopération ayant donné lieu à l'érection de personnes morales :
le groupement de coopération sanitaire (GCS) ;
le groupement d'intérêt public (GIP).
Le guide méthodologique des coopérations territoriales mentionne bien d'autres formes de coopération institutionnalisée :
l'association régie par la loi du 1er juillet 1901 (certains réseaux de santé adoptent cette formule juridique) ;
les groupements d'intérêt économique (GIE) ;
les groupements d'employeurs régis par le Code du travail ;
l'établissement public de santé interhospitalier ;
les coopératives hospitalières de médecins.
Loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, chapitre II, art. 98 et s.
Décret n° 2012-91 du 26 janvier 2012 relatif aux groupements d'intérêt public.
Décret n° 2012-1247 du 7 novembre 2012 portant adaptation des divers textes aux nouvelles règles de la gestion budgétaire et comptable publique.
Décret n° 2013-292 du 5 avril 2013 relatif au régime de droit public applicable aux personnels des groupements d'intérêt public.
Arrêté du 23 mars 2012 pris en application de l'article 3 du décret n° 2012-91 du 26 janvier 2012 relatif aux GIP.
Les groupements d'intérêt public (GIP ) constituent une nouvelle catégorie parmi les personnes morales de droit public (État, collectivités territoriales, établissements publics) qui se caractérisent, depuis leur instauration comme supports juridiques de coopération de deux ou plusieurs institutions sur un projet identifié et pour une durée définie comme limitée.
Initialement, les GIP ont été instituées par l'article 21 de la loi n° 82-610 du 15 juillet 1982 d'orientation et de programmation pour la recherche et le développement technologique de la France. Faisant suite aux critiques réitérées de la Cour des...