L'essentiel par l'éditeur
La décentralisation de l'éducation en France a conduit à une double tutelle des EPLE, impliquant l'État et les collectivités territoriales. Cette évolution vise à rapprocher la décision du terrain, avec des compétences accrues pour les régions et départements. Les contrats tripartites émergent comme un outil de gouvernance, favorisant la concertation et l'adaptation locale des politiques éducatives. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de coordination et de financement des infrastructures numériques.
Longtemps ancré dans une tradition jacobine, le ministère de l’Éducation nationale a relevé de nouveaux défis avec l’acte I (1983-1986) puis l’acte II (2004) de la décentralisation. Dotée de la personnalité morale et de l’autonomie pédagogique, administrative et financière, la création de l’EPLE (1986) coïncide avec la volonté de rapprocher la décision du terrain en recentrant l’Institution autour de l’établissement scolaire. Dans le même intervalle, les collèges et les lycées ont été confrontés à un nouvel opérateur externe (département ou région) détenteur de compétences accrues.
Avec l’acte I de la décentralisation, les collectivités territoriales exercent des compétenc...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 90% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Diriger un établissement scolaire
Versionbeta