Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
Le droit à l'image des mineurs est protégé par l'article 9 du Code civil, nécessitant l'accord des titulaires de l'autorité parentale pour toute publication. Les exceptions sont rares, comme les photos de foule où l'enfant n'est pas identifiable. Le consentement du mineur, bien que non suffisant, est important s'il est capable de discernement. L'autorisation doit être expresse et précise, incluant le support, la durée et la nature de la diffusion, sans contrepartie financière.
Tout d’abord, le juge considère que toute personne, y compris les mineurs, dispose, sur le fondement de l’article 9 du Code civil , d’un droit au respect de la vie privée qui inclut le droit à son image. En conséquence de quoi, toute personne peut s’opposer à la reproduction sans autorisation de son image, étant précisé que c’est à celui qui publie ou expose publiquement cette image qu’il appartient d’établir que cette publication ou exposition a été autorisée.
Comme le rappelle le juge, « le consentement de la personne est toujours nécessaire et substantiel, de sorte que s’il n’est pas sollicité ou s’il n’est pas obtenu, la situation dommageable justifie l’allocation de dommages-intérêts » ( CA Besançon, 11 octobre 2001, n° 01/00585 ).
Les cas dans lesquels la collecti...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 89% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Intégral Culture et communication
Versionbeta