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L'essentiel par l'éditeur
La sécurisation des abords des établissements scolaires est complexe en raison de l'absence de définition légale précise. Les directions doivent gérer des comportements déviants, mais leur pouvoir est limité. Le Code pénal prévoit des sanctions aggravées pour infractions commises aux abords. La responsabilité de la surveillance incombe principalement aux autorités locales, mais les chefs d'établissement peuvent intervenir en cas de danger. La jurisprudence permet de sanctionner des faits liés à la scolarité même hors de l'établissement.
Les directions des établissements assument généralement de fait une mission de surveillance, de prévention et de médiation aux abords immédiats de leurs établissements.
Elles ont, aux abords immédiats (parvis, rues adjacentes, etc.), de manière très variable selon l’environnement, à faire face à des comportements déviants, relevant de l’incivisme, de la provocation, voire de la délinquance. Ce peuvent être notamment des bagarres, la vente de produits stupéfiants, des jets d’objets, des circulations intempestives de véhicules, des menaces, des injures, des violences verbales ou physiques, entre élèves ou avec des individus extérieurs, et bien souvent contre des personnels, y compris de direction.
La notion d’« abords de l’établissement » se...
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Diriger un établissement scolaire
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