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L'essentiel par l'éditeur
L'exonération de responsabilité en cas d'accident repose sur l'absence de faute, la force majeure, la faute de la victime ou le fait d'un tiers. Les juges reconnaissent une marge d'autonomie pour les enfants de plus de 10 ans, exonérant ainsi les éducateurs de surveillance rapprochée. La force majeure exonère totalement, tandis que la faute partagée réduit l'indemnité. Les éducateurs doivent prouver que l'accident est dû à des facteurs externes pour éviter la responsabilité.
C’est le moyen d’exonération le plus habituel que l’organisateur peut faire valoir, chaque fois qu’il lui est reproché l’inexécution de son obligation de sécurité. Parce qu’une marge d’autonomie est admise pour les enfants de plus de 10 ans, un organisateur ne peut être jugé responsable pour ne pas avoir exercé une surveillance rapprochée sur un adolescent (cf. Assurer la responsabilité contractuelle de l’organisateur associatif).
Jurisprudence
Cette relative liberté de mouvement a même été reconnue dans une institution où étaient placés des jeunes en difficulté. Ainsi, les juges ont approuvé le processus éducatif mis au point par une équipe d’éducateurs qui consistait à attendre d’un adolescent, à la recherche permanente de règles et de repères, qu’...
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