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L'essentiel par l'éditeur
La responsabilité du constructeur pour faute dolosive implique une procédure complexe, où l'expertise amiable précède souvent l'expertise judiciaire. Le maître d'ouvrage doit d'abord déclarer le sinistre à l'assureur dommages-ouvrage, puis, en cas de désaccord, saisir le juge des référés pour une expertise judiciaire. Les délais de prescription varient selon l'action, avec 5 ans pour les recours entre constructeurs et 10 ans pour les actions du maître d'ouvrage. La preuve du dommage incombe au maître d'ouvrage.
La recevabilité d’une demande en justice du maître d’ouvrage visant à obtenir la condamnation de l’assureur dommages-ouvrage (DO) est subordonnée à la mise en œuvre de l’expertise contractuelle prévue par les dispositions de l’ article L. 242-1 et de l’annexe 2 de l’article A. 243-1 du Code des assurances ( Cass. civ. 3e, 13 janv. 2009, n° 08-11738 ; Cass. civ. 3e, 22 sept. 2009, n° 08-19680 , RDI 2009 p. 659, obs. P. Dessue). Ainsi, pour qu’une action judiciaire puisse être valablement introduite à l’encontre de l’assureur, il faut d’abord que l’assuré déclare le sinistre auprès de la compagnie ; qu’à la suite de cette déclaration, qu’une procédure...
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