Sommaire
Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
L'autorité parentale, régie par le Code civil, confère aux parents la responsabilité de protéger la santé et le bien-être de l'enfant, avec des exceptions en cas d'urgence ou de désaccord parental. Les actes usuels peuvent être consentis par un seul parent, tandis que les actes non usuels nécessitent l'accord des deux. Les mineurs peuvent exprimer leur volonté, influençant les décisions médicales, et dans certains cas, bénéficier de soins sans consentement parental, notamment pour la contraception ou l'IVG.
« L’autorité parentale appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. »
Ces dispositions sont applicables quel que soit le mode de filiation (légitime, naturelle ou adoptive).
C’est donc bien aux parents qu’incombe la protection de la santé de l’enfant, leur procurant ainsi toute la légitimité pour consentir aux actes de soins dispensés à celui-ci.
Le dernier alinéa de cet article relativise, toutefois, pour partie cette affirmation en prévoyant que les parents doivent associer « l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité ».
...Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 82% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Droits des patients et des résidents
Versionbeta