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L'essentiel par l'éditeur
La responsabilité réparatrice vise à compenser le préjudice subi par la victime, tandis que la responsabilité sanction punit les comportements interdits. Ces deux responsabilités sont autonomes, administrées par des autorités distinctes. En droit pénal, le préjudice influe sur la qualification des infractions et la sévérité des peines. Les victimes ont des droits égaux à ceux du procureur, incluant le déclenchement de poursuites et l'indemnisation. Les personnes morales peuvent sanctionner un agent fautif, mais cela dépend de la nature de la faute.
La responsabilité réparatrice a pour objet la réparation d’une atteinte à la personne. Selon l’expression consacrée, elle se résout en dommages et intérêts, c’est-à-dire par la condamnation du responsable au paiement d’une somme d’argent censée rétablir la victime du préjudice dans sa situation initiale.
La finalité de la responsabilité sanction est toute autre : elle a pour objet la punition de comportements interdits par l’affliction de sanctions qui ne bénéficient pas directement à la victime.
Cette divergence de finalité justifie une autonomie théorique entre ces deux ordres de responsabilité : ils sont administrés par des autorités distinctes, sur des fondements propres et suivant des procédures initialement conçues comme parfaitement étanches.
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