Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
La responsabilité réparatrice en santé repose sur trois piliers : le fait générateur, le préjudice et le lien de causalité. Le fait générateur, souvent une faute, peut aussi être non fautif, comme l'aléa médical. Le préjudice doit être certain, personnel et indemnisable. Le lien de causalité, essentiel pour la réparation, est analysé via des méthodes comme la causalité adéquate. La gestion des risques et l'analyse des pratiques professionnelles, soutenues par la HAS, sont cruciales pour prévenir les préjudices.
Le fait générateur est la situation, le fait (acte positif ou abstention) à l’origine du dommage. Son lien avec la notion de lien de causalité (cf. infra « L’exigence d’un lien de causalité entre fait générateur et préjudice ») est très étroit et parfois subtil. Néanmoins, il est intéressant de l’individualiser comme le comportement anormal ou atypique qui doit être caractérisé à l’origine du préjudice constaté.
Le plus souvent, le fait générateur consiste en une faute, c’est-à-dire le non-respect d’une obligation, son inexécution ou sa mauvaise exécution. S’agissant des professionnels de santé, la responsabilité pour faute est d’ailleurs érigée en principe par l’ article L. 1142-1 du Code de la santé publique . Il s’agit alors de caractériser en quoi l’acteur de sant...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 80% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Responsabilités des professionnels
Versionbeta