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L'essentiel par l'éditeur
Le refus de soins par un patient est un droit fondamental encadré par le Code de la santé publique. Le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le patient des conséquences, sauf en cas de danger vital. Le professionnel de santé doit s'assurer que le refus est éclairé et consigner les démarches dans le dossier médical. En cas de non-respect du refus, le médecin s'expose à des poursuites. En situation d'urgence vitale, le médecin peut passer outre le refus pour sauver la vie du patient.
Les articles du Code de la santé publique sur les droits des patients ( art. L. 1111-4 ) et sur la déontologie médicale ( art. R. 4127-36 ) posent clairement le principe selon lequel la volonté de la personne opposant un refus de soins doit être respectée, après que le médecin l’ait informé des conséquences de ce refus.
Dans l’hypothèse où ce refus met la vie du patient en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour le convaincre d’accepter les soins indispensables. Il peut alors faire appel à un autre membre du corps médical.
Remarque
Le refus d’un soin ne veut pas dire le refus de tout soin. Le consentement du patient n’est jamais donné de manière globale, à savoir une fois pour toute sa prise en charge. Il peut être retiré à tout moment ( CSP, art. L. 1111-4...
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