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L'essentiel par l'éditeur
Le contrôle du juge judiciaire sur les sanctions disciplinaires implique l'évaluation de la régularité de la procédure, l'existence d'une faute et la licéité de la sanction. Le conseil de prud'hommes vérifie la conformité aux règles légales et conventionnelles, et peut annuler une sanction irrégulière ou disproportionnée. En cas d'annulation, l'employeur peut infliger une nouvelle sanction, sauf si l'absence de faute est établie. Le licenciement est soumis à des règles spécifiques.
Il revient au conseil de prud’hommes d’apprécier « la régularité de la procédure suivie » ( Code du travail , art. L. 1333-1, al. 1er).
Ce contrôle de régularité est opéré non seulement par rapport aux dispositions légales contenues dans le Code du travail, mais aussi par rapport aux dispositions des conventions collectives et du règlement intérieur.
La méconnaissance des règles de procédure qui, tel le principe du contradictoire, offrent au salarié des « garanties de fond » est regardée comme un vice de fond qui prive la sanction de justification, notamment le licenciement. Il en va ainsi, par exemple, de l’absence de motivation de la sanction ( Cass. soc., 7 novembre 2007, req. n° 06-42988 ).
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