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L'essentiel par l'éditeur
Le respect de la vie privée et le secret professionnel exigent le consentement des victimes vulnérables pour signaler des violences, sauf exceptions légales. Les fonctionnaires doivent signaler les maltraitances selon l'article 40 du Code de procédure pénale, même sans accord. Pour les mineurs, les médecins peuvent informer le procureur sans consentement. Les majeurs vulnérables nécessitent une évaluation de leur capacité à consentir. En cas de violences conjugales, le signalement est possible sans accord si la vie est en danger.
Le droit au respect de la vie privée et le secret professionnel rendent indispensables le consentement de la victime pour déclencher une procédure d’alerte. Sa liberté et sa dignité commandent de ne pas lui imposer d’aide et, de plus, aucune protection n’est efficace sans la coopération et l’acceptation de l’intéressé.
Les personnes vulnérables ont comme tout être humain droit à ce respect, mais la loi aménage des exceptions.
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Droits des patients et des résidents
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