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L'essentiel par l'éditeur
La faute médicale est définie par l'écart entre l'acte du médecin et le standard de référence, sans que toute erreur n'entraîne responsabilité. L'expertise médicale est cruciale pour établir la faute et le lien de causalité. Les fautes se divisent en techniques, d'humanisme et illicites, chacune ayant des implications spécifiques. L'obligation d'information est essentielle, et la responsabilité peut être partagée entre praticien et établissement, notamment en cas d'activité libérale.
L’appréciation du comportement du médecin se fait in abstracto ; il est tenu de prodiguer des « soins consciencieux, attentifs, et réserve faite de circonstances exceptionnelles, conformes aux données de la science » (Cass. civ., 1re, 20 mai 1936, Mercier). Cette ancienne règle de comportement attendu du médecin a été reprise aussi et intégrée de longue date dans le Code de déontologie médicale : « Dès lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le médecin s’engage à assurer personnellement au patient des soins consciencieux, dévoués et fondés sur les données acquises de la science, en faisant appel, s’il y a lieu, à l’aide de tiers compétents » ( CSP, art. R. 4127-32 ).
La faute consistera dans l’écart observé entre l’acte du médecin défendeur et l’acte résul...
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