L'essentiel par l'éditeur
Les fautes d'humanisme médical incluent l'abandon du patient, le défaut de consentement et le manque d'information. Ces manquements, bien que souvent sanctionnés par des indemnisations modestes, portent atteinte à la dignité humaine. Le Code de la santé publique impose la continuité des soins et l'obligation d'informer le patient de manière claire et appropriée. La suppression de la réticence d'information pour motif thérapeutique renforce l'exigence de transparence envers le patient.
L’abandon du patient constitue une première illustration de violation de l’humanisme médical.
En principe et sauf urgence, le médecin est libre de refuser une prise en charge ( CSP, art. L. 1110-3 et R. 4127-47 ). Toutefois, ces mêmes dispositions du Code de la santé publique subordonnent le refus de prendre en charge le patient à l’existence d’une raison « personnelle ou professionnelle déterminante de la qualité, la sécurité ou de l’efficacité des soins ».
Le Code de déontologie médicale comme la loi ajoutent encore une réserve, celle où le médecin « manquerait à ses devoirs d’humanité ». Si les contours de cette restriction sont difficilement saisissables, on peut penser aux hypothèses de rupture brutale de la prise en charge ou de refus de recevoir...
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