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L'essentiel par l'éditeur
Les services sociaux d'intérêt général (SSIG) sont protégés du champ concurrentiel par le droit communautaire, sous condition d'une mise en œuvre par l'État ou les collectivités locales. Le traité de Lisbonne et la directive « services » encadrent leur fonctionnement, garantissant l'accès universel et la continuité. Le mandatement formel est essentiel pour définir les missions et assurer le financement public, tout en respectant la transparence et l'égalité de traitement.
Le traité de Rome de 1957 ouvre largement tous les champs économiques à la libre concurrence. Les seules limites aux règles de concurrence sont de ne pas faire échec à l'accomplissement, en droit ou en fait, de la mission particulière qui a été impartie aux services d’intérêt économique général (SIEG).
Au début des années 1990, la ratification du traité de Maastricht n’apporte guère de précision sur ce que sont ces services d’intérêt général (SIG). Seules quelques jurisprudences commencent à poser certaines limitations à la libre concurrence et à préciser les rapports entre les SIG et les services marchands.
C’est le traité d’Amsterdam, entré en vigueur le 1er mai 1999, qui, par son article 16, érige les SIEG en « valeurs communes de l’Union » et leur reconnaît un rôle dans la...
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