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L'essentiel par l'éditeur
Le préjudice d'impréparation découle du manquement à l'obligation d'information médicale, reconnu par la loi n° 2002-303. Ce préjudice, de nature psychologique, compense le choc subi par le patient non informé des risques d'un acte médical. La jurisprudence a évolué, reconnaissant ce préjudice même sans perte de chance. Le patient doit prouver l'impossibilité de se préparer aux risques. L'indemnisation pour perte de chance reste plus élevée que celle pour le préjudice moral d'impréparation.
Le droit à l’information a été consacré comme un droit du patient par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 ( Code de la santé publique , art. L. 1111-2). Le médecin doit ainsi délivrer à la personne qui le consulte les informations qui lui sont nécessaires pour prendre en toute connaissance de cause les décisions la concernant. S’il manque à son obligation d’informer son patient des risques graves inhérents à un acte médical d’investigations ou de soins, le médecin prive ce dernier de la possibilité de donner un consentement ou un refus éclairé à cet acte.
Cette obligation du médecin trouve son fondement dans l’exigence du respect constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ( Code civil , art. 16). Partant de là, le non-respect du devoir d’infor...
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