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L'essentiel par l'éditeur
Les accueils collectifs de mineurs (ACM) doivent respecter la laïcité tout en garantissant la liberté de conscience des enfants. Les règlements intérieurs ne peuvent interdire les signes religieux, mais doivent prévenir le prosélytisme et les discriminations. Les activités sportives peuvent imposer des restrictions pour des raisons de sécurité. Les parents doivent être informés des règles dès l'inscription. En cas d'urgence médicale, le consentement de l'enfant prime, et les soins nécessaires doivent être prodigués.
On peut difficilement comparer stricto sensu la situation d’un enfant accueilli en ACM avec celle d’un écolier, même si ces situations présentent plusieurs points communs, en particulier celui de concerner des enfants dont les parents ont confié la garde à des tiers. Dans ce cadre, l’obligation de neutralité qui pèse sur les enfants scolarisés ne peut être étendue telle quelle aux activités extrascolaires, mais elle permet au moins d’illustrer ce que les agents et les salariés peuvent exiger des enfants qu’ils accueillent en centre de loisirs.
Dans les établissements scolaires, les élèves peuvent porter des signes qui leur permettent de manifester leur appartenance à une religion à condition que leur nature, les conditions dans lesquelles ils so...
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