Piloter le bien-être dans l’établissement

Nos fiches mettent en partage l’expérience terrain. Elles vous offrent un décryptage synthétique d’une problématique et vous accompagnent dans la compréhension des différents enjeux.

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Contexte

Se préoccuper du bien-être en milieu scolaire n’est ni un effet de mode ni une tendance laxiste de la politique éducative. C’est la prise en considération d’enquêtes nationales et internationales présentant des données qui conduisent à s’interroger sur le fait qu’en France, un nombre non négligeable d’élèves ne se sentent pas bien à l’école.

Suite aux travaux conduits par le ministère de l’Éducation nationale sur cette question, la bienveillance et l’attention au bien-être des élèves ont été inscrits dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République de 2013. Depuis, les circulaires d’application qui se sont succédé intègrent cette dimension dans les missions des personnels.

En novembre 2016, le plan « Bien-être et santé des jeunes » a été lancé. Un certain nombre de mesures qui y sont déclinées s’inspirant d’un rapport remis par Marie-Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, et Jean-Louis Brison, IA-IPR, chargés de la « Mission bien-être et santé des jeunes ».

Le changement en éducation se joue à l’échelon de l’établissement et dépend d’actions collectives ; il revient donc au chef d’établissement de piloter, avec les contraintes qui sont les siennes, une politique d’établissement intégrant la recherche du bien-être de tous ses acteurs. Il est important, en effet, de veiller également au bien-être des professionnels, car non seulement il conditionne celui des élèves mais il doit être aussi l’une des composantes de la politique de ressources humaines.

Cette fiche présente des constats, des pistes pour un bien-être partagé entre adultes et élèves au sein de l’établissement.

Des constats qui demandent des changements ou des améliorations

Les recherches sur le bien-être en milieu scolaire se sont développées ces dernières années. Elles montrent qu’un nombre non négligeable d’élèves souffrent.

La souffrance psychologique

L’anxiété, l’ennui ou le sentiment d’échec conduisent certains au décrochage et/ou à des troubles psychiques plus ou moins sévères. Aussi, en France, le suicide reste-t-il la deuxième source de mortalité des adolescents, voire la première, certains...

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