Permettre le bien-être culinaire de la personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer

L’organisation du quotidien est modifiée par la maladie. Le risque est que les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées ne se nourrissent plus de façon adéquate, entraînant ainsi une baisse de leur qualité de vie. En effet, un poids stable est corrélé à une meilleure espérance de vie et à un ralentissement dans l’évolution de la maladie.

Avec l’évolution de cette dernière, les incapacités à reconnaître des couverts et à s'en servir de façon adéquate signent une nouvelle étape entraînant des modifications du comportement alimentaire.

Au-delà de l’enjeu médical, éthique, économique et social, la dimension humaine est primordiale dans la relation entre les personnes et leur entourage. Et si manger représente un acte quotidien, familier et intime, c’est surtout une source de plaisir inestimable, qui mérite de le rester tout au long de la vie. Nos organisations et nos pratiques professionnelles doivent ainsi s’adapter au quotidien pour que la personne mange même si cela doit parfois aller à l’encontre de certaines idées reçues.

Comment relever le défi de connaître et d’adapter au quotidien les grands principes d’une alimentation suffisante et variée conditionnant le plaisir de manger ?