Organiser les Journées européennes du patrimoine (troisième week-end de septembre)
L'essentiel par l'éditeur
Les Journées européennes du patrimoine (JEP) sont un événement annuel en septembre, coordonné par des collectivités locales, visant à valoriser le patrimoine culturel. Elles impliquent divers acteurs, tels que propriétaires de sites, associations et entreprises, pour offrir des animations variées. La réussite repose sur une planification rigoureuse, une communication efficace et la sécurité des visiteurs. Les JEP favorisent l'engagement communautaire et l'intégration des nouveaux arrivants, tout en respectant le principe de gratuité.
- Comment organiser efficacement les Journées européennes du patrimoine ?
- Quels sont les acteurs clés impliqués dans les JEP ?
- Quelles mesures de sécurité sont nécessaires pour les JEP ?
Chaque année, le troisième week-end du mois de septembre, des dizaines de milliers de sites, dans plus d’une cinquantaine de pays signataires de la convention-cadre de Faro (Portugal, octobre 2005), accueillent le public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine (JEP). Une extension européenne de la populaire « Journée portes ouvertes des monuments historiques » créée par le ministère de la Culture français en 1984 et dont le concept fut adopté par le Conseil de l’Europe le 3 octobre 1985 à Grenade.
L’opération qui visait d’abord à éveiller l’intérêt du public en faveur de la conservation des monuments présents dans son environnement proche s’est rapidement transformée en un véritable engouement populaire pour la variété de l’héritage légué par le passé en donnant à voir un type de patrimoine ne répondant plus nécessairement aux représentations classiques des « hauts lieux du pouvoir et de la foi ».
Il s’agit désormais d’un rendez-vous annuel pour les inconditionnels de leur patrimoine qui trouvent là l’opportunité de se fédérer autour d’un projet et d’un héritage commun.
La force de cette manifestation reste le brassage des publics concernés, car au côté des « habitués », accoutumés à la visite des lieux d’histoire et qu’attire la perspective de découvrir des sites ordinairement fermés, on trouve les « curieux » que le caractère événementiel de la manifestation et l’écho médiatique qu’elle suscite attirent. C’est pourquoi les collectivités répondront à une demande de leurs administrés en les organisant, valoriseront leur attractivité touristique et s’identifieront à une opération consensuelle et populaire.
1.
Coordonner la diversité des acteurs concernés au sein d’un comité de pilotage
La multitude des animations proposées sur les deux journées, mais aussi la variété des acteurs impliqués imposent un pilotage précis de l’opération par la structure légitimement reconnue comme responsable de la coordination (généralement une ou des collectivités locales). Autour de référents, le comité de pilotage devra rassembler les représentants des organismes suivants :
- associations de propriétaires ou de gestionnaires de bâtiments ou de sites ;
- services, associations ou entreprises spécialisées dans le champ du patrimoine ;
- offices du tourisme, guides conférenciers, autocaristes… ;
- établissements scolaires ;
- entreprises (en lien avec le thème de l’édition ou représentatives d’un savoir-faire local…) ;
- associations locales (clubs du 3e âge, de généalogie…).
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