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L'essentiel par l'éditeur
La mutation d'office dans l'intérêt du service repose sur l'article L. 512-23 du Code général de la fonction publique, permettant à une collectivité de changer l'affectation d'un agent sans son consentement, à condition que cela soit justifié par l'intérêt du service. Le juge administratif vérifie que cette mesure n'est pas une sanction déguisée. La mutation doit respecter le grade de l'agent et être motivée par des raisons de service, sans discrimination ni harcèlement.
L’ article L. 512-23 du Code général de la fonction publique précise : « l’autorité territoriale procède aux mouvements des fonctionnaires au sein de la collectivité ou de l’établissement ».
Sur ce fondement juridique, une collectivité peut décider du changement d’affectation d’un agent qui n’en a pas exprimé la volonté, à la condition cependant que cette mesure soit prise dans l’intérêt du service.
Au regard des conséquences que peut avoir cette décision sur la vie professionnelle et privée d’un agent, le juge administratif, s’il en est saisi – ce qui est relativement fréquent –, va vérifier si cette mesure n’est pas susceptible d’être requalifiée en sanction disciplinaire déguisée, et pour cela il va apprécier si la décision de mutation d’office est bien motivée par l’in...
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