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L'essentiel par l'éditeur
Les collectivités peuvent modifier leurs représentants dans les organismes extérieurs à tout moment, selon l'article L. 2121-33 du Code général des collectivités territoriales. Les motifs doivent être justifiés, comme la démission d'un élu ou l'évolution des équilibres politiques. Le Conseil d'État accorde un large pouvoir d'appréciation, mais les motifs sont contrôlés par le juge. Les désignations doivent respecter les formes initiales, et certains cas, comme les conseillers communautaires élus, ne permettent pas de remplacement forcé.
Le Code général des collectivités territoriales reconnaît aux collectivités la possibilité de modifier à tout moment leurs représentants au sein d’organismes extérieurs (art. L. 2121-33).
Dans la majorité des cas, la modification des représentants de la collectivité dans les organismes extérieurs intervient après la démission d’un élu de la collectivité qui siégeait dans un certain nombre de ces organismes (cf. Exemple de délibération visant à remplacer un élu démissionnaire siégeant au sein d’un ou plusieurs organismes extérieurs).
Mais la modification des représentants de la collectivité dans les organismes extérieurs peut intervenir pour d’autres motifs. Le Conseil d’État reconnaît en effet un « large pouvoir d’appréciation » à l’assemblée délibérante « pour décider de ...
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