Fichepratique

Mettre en place un système d’entretien d’espace public par la pâture

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Référence : 8258

L'essentiel par l'éditeur

Le modèle pastoral pour l'entretien des espaces verts offre de nombreux avantages écologiques et économiques. Il réduit le gaspillage de l'herbe, diminue l'utilisation de machines et les pollutions associées, et propose un travail plus épanouissant. Le pâturage favorise un paysage harmonieux et renforce le lien avec la ruralité. Il est essentiel de bien définir le projet, en tenant compte des besoins des animaux, des caractéristiques des espaces et des obligations réglementaires.

  • Quels sont les avantages du pâturage pour l'entretien des espaces verts ?
  • Comment définir un projet d'entretien par la pâture ?
  • Quelles sont les obligations réglementaires pour le pâturage ?

Dans les aménagements de jardins et les espaces ouverts publics, la pelouse prédomine. Héritée du paysage pastoral, son succès est notamment dû à la relative simplicité de sa culture et au fait qu’elle génère des espaces pouvant accueillir une grande diversité d’usage : sports, promenade et loisirs. Généralement rase, elle n’entrave pas la marche et ne dissimule pas les mauvaises surprises, animaux ou ornières.

L’entretien de pelouses ou de surfaces enherbées requiert un investissement important en travail du sol, arrosage, tonte et entretien des machines. Les nouvelles approches de la gestion différenciée ou raisonnée insistent aujourd’hui sur cette démesure et tendent à réduire les efforts pour répondre plus justement aux besoins.

De plus, les collectivités ont des difficultés à assurer l’entretien d’espaces conçus selon des modèles inadaptés notamment au regard des moyens de suivi.

Cette fiche présente les étapes à respecter pour passer à un entretien par la pâture.

1.

Comprendre les avantages du modèle pastoral pour l’entretien des espaces verts

Face au constat d’une gestion difficile à soutenir, le modèle pastoral, par le recours aux animaux herbivores, présente de nombreux intérêts :

  • limitation du gaspillage de l’herbe : il n’y a plus de déchets de tontes ;
  • limitation de l’usage de machines, et donc d’essence, ainsi que des pollutions phoniques et atmosphériques associées ;
  • proposition d’un travail plus épanouissant pour le personnel d’entretien ;
  • paysage plus harmonieux ;
  • rétablissement du lien à la ruralité par les animaux et au bien-être associé.

Jusqu’à un passé relativement proche, en France, les problèmes d’entretien des espaces ouverts n’étaient pas les mêmes. Ce que l’époque moderne a mené à considérer comme déchets (de taille, de tonte, etc.) constituait auparavant des matières...

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