L'essentiel par l'éditeur
Le plan d'alignement fixe les limites entre la voie communale et les propriétés privées, garantissant une voirie adaptée à la circulation et à l'écoulement des eaux. Il nécessite une délibération municipale, une enquête publique et peut impliquer des indemnisations en cas de transfert de propriété. Les terrains délaissés peuvent être vendus avec priorité aux propriétaires riverains. Le plan doit être annexé au PLU sous peine d'inopposabilité. Il est valable indéfiniment jusqu'à son abrogation ou remplacement.
La première étape de la procédure est une décision de principe de la commune, prise par délibération du conseil municipal, d’élaborer un plan d’alignement.
Ensuite, un projet de plan d’alignement, auquel est joint un plan parcellaire, est rédigé par les services municipaux. Son objectif est de déterminer la limite entre la voie communale et les propriétés privées qui en sont riveraines. Cela peut induire des déplacements légers des limites séparatives cadastrales existantes, dans l’intérêt de la voirie. Il s’agit de rendre celle-ci assez large et solide pour permettre la circulation, mais également l’écoulement des eaux pluviales et des eaux usées. Les propriétés privées ne doivent pas être bouleversées, ni l’axe des voies déplacé.
Lorsque le plan d’alignement est susceptible...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 82% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Schémas de procédures administratives
Versionbeta