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L'essentiel par l'éditeur
Les structures intercommunales associatives et fédératives en France se distinguent par leur régime fiscal. Les premières, sans fiscalité propre, dépendent des contributions budgétaires et fiscalisées des communes membres, tandis que les secondes, à fiscalité propre, perçoivent directement des taxes locales. Les contributions fiscalisées offrent transparence et autonomie, mais ne confèrent pas de pouvoir fiscal aux syndicats. Les financements incluent aussi des concours de l'État et d'autres recettes.
Les structures intercommunales associatives (syndicats à vocation unique, syndicats à vocation multiple, syndicat mixte) n’ont pas de fiscalité propre. Elles ne peuvent donc pas voter les taux d’imposition locale.
Leurs ressources proviennent principalement des contributions financières des communes adhérentes, auxquelles il convient d’ajouter les concours financiers de l’État ainsi que d’autres recettes. La fixation de la quote-part contributive est décidée par les communes et inscrite dans les statuts du syndicat. Dans le silence des statuts, ou sur leurs dispositions expresses, le comité syndical est compétent pour établir ou modifier la répartition des charges syndicales sur la base de critères objectifs. Les participations sont en général fondées sur des critères d...
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Gouvernance intercommunale
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