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L'essentiel par l'éditeur
Les opérations d'ordre, essentielles dans l'exécution budgétaire des collectivités, se distinguent des opérations réelles par l'absence de mouvements de trésorerie. Elles permettent de retracer des mouvements impactant l'actif sans affecter la trésorerie, et doivent être équilibrées. Trois catégories existent : budgétaires, semi-budgétaires et non budgétaires, chacune avec des règles spécifiques. La nomenclature M57 facilite leur gestion, améliorant la lisibilité et la prévision budgétaire.
Lors de l’exécution budgétaire, la collectivité effectue des opérations dites réelles et d’autres opérations qualifiées d’ordre.
Les opérations réelles se caractérisent par le fait qu’elles donnent lieu à des mouvements de trésorerie. À l’inverse, des transferts de crédits peuvent s’effectuer d’une section à l’autre ou entre dépenses et recettes d’une même section, sans donner lieu à un encaissement ou à un décaissement réel : il s’agit d’opérations d’ordre. Ces opérations d’ordre, tant dans leurs prévisions que leurs exécutions, ne doivent pas être minorées.
Ces opérations d’ordre permettent notamment de retracer des mouvements qui ont un impact sur l’actif de la collectivité ou de l’établissement sans avoir de conséquences sur la trésorerie. Les opérations d’ordre permetten...
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