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L'essentiel par l'éditeur
Les autorités françaises, notamment le préfet et le maire, disposent de larges pouvoirs pour ordonner la fermeture des débits de boissons en cas d'agissements compromettant l'ordre public. Les motifs incluent la présence d'armes, le tapage nocturne, le service à des clients ivres, le non-respect des horaires, les manquements aux règles d'hygiène et de sécurité, le trafic de stupéfiants et les violences. Une fermeture administrative n'affecte pas les contrats de travail des employés concernés.
Un arrêté préfectoral de fermeture peut être adopté en raison « d’agissements portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou compromettant l’ordre et la moralité publique » pourvu qu’ils aient un lien avec la clientèle de l’établissement ou avec son mode d’exploitation. Le maire peut intervenir, de son côté, pour faire respecter la tranquillité, la salubrité ou la sécurité publique. Les autorités disposent donc d’une grande latitude pour apprécier la nature des agissements qu’elles entendent « réprimer ». Le juge leur a laissé les coudées encore plus franches en précisant qu’une fermeture administrative était parfaitement légale, même lorsqu’elle était adoptée après le retrait d’une plainte, en l’absence de poursuites, après un non-lieu ou le...
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