Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
La mention « Mort pour la France », instaurée en 1915, honore les militaires et civils morts au combat. Elle garantit une sépulture perpétuelle aux frais de l'État, avec 275 cimetières militaires et 2 170 carrés militaires communaux en France. Les familles peuvent demander la restitution des corps, mais cela annule le droit à l'entretien étatique. D'autres mentions comme « Mort en déportation » et « Victime du terrorisme » existent, chacune avec des conditions spécifiques d'attribution.
La mention « Mort pour la France » est instaurée par la loi du 2 juillet 1915, au cours de la Première Guerre mondiale, puis modifiée par la loi du 28 février 1922.
Cette mention signale les victimes militaires, mais aussi civiles, qui trouvent la mort du fait d’un combat. Le territoire français est en paix depuis la fin de la guerre d’Algérie, en 1962, mais actuellement, les soldats français qui décèdent en opération militaire à l’extérieur du pays peuvent encore être déclarés « morts pour la France ».
La liste officielle des territoires OPEX (opérations militaires extérieures), établie par arrêté ministériel, peut se retrouver sur le site de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG).
Ses conditions d’attribution sont précisées dans l’article L. 511.1 d...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 90% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Pratique des opérations funéraires
Versionbeta