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L'essentiel par l'éditeur
La sous-traitance irrégulière, non acceptée ou agréée par le maître d'ouvrage, empêche le sous-traitant de bénéficier du paiement direct. Toutefois, il peut engager la responsabilité du maître d'ouvrage pour obtenir une indemnisation. La responsabilité quasi délictuelle du maître d'ouvrage est engagée en cas de négligence, mais des causes exonératoires peuvent atténuer sa responsabilité. Le sous-traitant doit prouver la faute pour obtenir réparation, souvent limitée par sa propre négligence.
Un sous-traitant, qui n’aurait pas été accepté ou dont les conditions de paiement n’auraient pas été agréées par le maître de l’ouvrage, est dans une situation irrégulière, et ce, parfois malgré lui, mais du fait tout simplement de la négligence soit du maître de l’ouvrage, soit, le plus souvent, de l’entrepreneur principal. Par suite, il ne peut pas bénéficier du droit au paiement direct, selon une lecture a contrario de l’article 6 de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 , comme de l’ alinéa 1er de l’article L. 2193-11 du CCP .
Ce sous-traitant irrégulier ne peut donc que se tourner vers l’entrepreneur principal, afin d’obtenir le paiement des prestations qu’il a accomplies et qui ne lui ont pas été rémun...
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