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L'essentiel par l'éditeur
Le principe de précaution, inscrit dans la Charte de l'environnement, impose aux autorités publiques de prendre des mesures pour prévenir des dommages graves et irréversibles à l'environnement, même en l'absence de certitudes scientifiques. Ce principe, distinct de la prévention, s'applique notamment en urbanisme, où il peut justifier le refus d'autorisations d'occupation des sols. Le juge administratif veille à son application, exigeant des preuves circonstanciées de risques potentiels.
Une première définition du principe de précaution est directement issue de la loi n° 95-101 du 2 février 1995 , dite « loi Barnier ». Elle est codifiée à l’ article L. 110-1 du Code de l’environnement qui dispose que la protection de la nature doit s’inspirer du principe de précaution « selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable ».
Compte tenu de la valeur hiérarchique de la loi et faute de précisions du législateur, la portée du principe de précaution restait floue. Aussi, en 2005, le législateur a-t-il souhaité inscri...
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Transition écologique et énergétique
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