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L'essentiel par l'éditeur
Le principe de non-patrimonialité du corps humain interdit toute valorisation financière de celui-ci, conformément à l'article 16-5 du Code civil. La gratuité des actes, soutenue par le Code de la santé publique, s'applique aux dons d'organes, de gamètes et de tissus. Les sanctions pénales sont sévères pour toute transaction illicite. L'anonymat des dons est obligatoire, sauf exceptions thérapeutiques. La non-brevetabilité des éléments corporels est également affirmée, bien que contestée au niveau européen.
Elle découle de l’application de l’article 16-5 du Code civil . Une convention ne peut donc donner une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits, ils ne peuvent faire l’objet d’un échange ou d’une estimation pécuniaire.
Cette formulation pourrait laisser penser qu’une convention sans contrepartie financière ou pécuniaire pourrait être licite. Cette interprétation est démentie par la jurisprudence de la Cour de cassation relative au principe d’indisponibilité. À ce titre, ces dispositions étant d’ordre public et d’application générale, seule la loi peut définir des cas dans lesquels il pourrait être dérogé au principe général.
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