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L'essentiel par l'éditeur
Le principe d'inviolabilité du corps humain protège l'intégrité physique et morale, interdit les traitements inhumains et impose le consentement éclairé pour toute intervention médicale, sauf en cas d'urgence ou d'impossibilité d'expression. Les lois françaises et européennes encadrent strictement ces exceptions, garantissant la dignité et la protection des patients. Les sanctions pénales pour non-respect incluent des peines d'emprisonnement et des amendes.
Le principe de l’inviolabilité s’inscrit dans la volonté plus générale de protéger le corps humain. En effet, au-delà des dispositions du Code civil , l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme interdit la torture, les peines ou traitements inhumains ou dégradants. Cet article permet de sanctionner des atteintes physiques ou morales.
Une atteinte au corps humain est possible, mais de manière exceptionnelle et sous certaines conditions. Ainsi, un médecin peut effectuer une atteinte légitime s’il respecte deux obligations : le recueil du consentement à l’acte et l’existence d’une finalité médicale.
En effet, selon l’article 16-3 du Code civil, l’acte médical constitue une atteinte au corps humain qui peut être rendue licite par le consentement préalabl...
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Droits des patients et des résidents
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