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L'essentiel par l'éditeur
Le principe d'indisponibilité du corps humain interdit toute transaction ou convention sur le corps, affirmé par la doctrine et la jurisprudence. La loi bioéthique de 1994 renforce cette interdiction, notamment pour la gestation pour autrui, avec des sanctions pénales prévues. Toutefois, des exceptions existent pour les dons d'organes et de tissus, sous conditions strictes de gratuité et d'anonymat. Les pratiques comme la prostitution ou les actes masochistes posent des questions sur le consentement et l'intégrité physique.
Cette affirmation découle de la doctrine juridique d’une part, de la jurisprudence d’autre part.
En règle générale, le titulaire d’un droit peut librement en disposer et accomplir librement un acte de disposition juridique (vente, hypothèque) ou matérielle (destruction). Il perd donc cette faculté lorsque le principe d’indisponibilité est évoqué. Qu’en est-il lorsqu’il est question du corps humain ?
Le corps humain peut-il être le support d’actes juridiques tels que la donation ou la vente, peut-il déboucher sur la constitution d’un droit au profit d’autrui ? Peut-on reconnaître un droit de propriété sur le corps ?
Le corps humain est certainement un objet de droit, il est le support d’un droit subjectif au respect du corps.
Certains courants...
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Droits des patients et des résidents
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