L'essentiel par l'éditeur
La vidéoprotection en France est strictement encadrée par la loi, nécessitant une autorisation expresse du préfet pour son installation. Elle est soumise à des obligations légales strictes, notamment en matière de protection des libertés individuelles et d'information du public. Bien que perçue comme un outil contre la délinquance, son efficacité est relative, et elle est souvent plus utile pour la gestion urbaine. Les autorités doivent évaluer soigneusement les besoins avant de l'implanter.
L’installation d’un système de vidéoprotection est subordonnée à une autorisation du représentant de l’État dans le département (ou du préfet de police dans le cas de Paris), donnée, sauf en matière de défense nationale, après avis d’une commission départementale présidée par un magistrat du siège. L’autorisation est nécessairement expresse, le législateur ayant écarté la possibilité d’une décision implicite. Dès lors, le silence gardé par l’administration vaut décision de refus. Elle est délivrée pour une durée de 5 ans renouvelable.
Plusieurs procédures exceptionnelles sont prévues :
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