Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
La responsabilité juridique des directeurs d'établissements se divise en responsabilité civile et pénale. La responsabilité civile est engagée en cas de faute lourde ou de violation d'une obligation contractuelle. La responsabilité pénale peut être engagée pour mise en danger d'autrui. Les délégations de pouvoirs permettent de transférer certaines responsabilités, mais nécessitent des procédures écrites claires pour éviter les fautes personnelles.
La responsabilité civile ne peut être engagée que s’il existe un dommage, appelé aussi préjudice.
Le dommage peut être matériel, corporel, moral, esthétique ou d’agrément.
Conformément aux dispositions des articles 1382 et suivants du Code civil , il doit exister un lien de causalité entre le fait générateur du dommage et le dommage lui-même. Il appartient à la victime de prouver que le dommage est bien la conséquence directe des faits commis par l’auteur de la faute. La faute doit être l’élément causal de la survenance du dommage (concernant une maison de retraite, voir : Cass. civ., 15 décembre 2011, GMF c. EURL Les Opalines, pourvoi n° 10-25740 ).
La première question sera généralement celle de savoir qui, du directeur ou de l’établissement, en tant que per...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 81% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Accueil des personnes âgées en établissement
Versionbeta