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L'essentiel par l'éditeur
Les informations non médicales sur l'état d'un patient hospitalisé peuvent être partagées avec la famille, sauf opposition du patient, conformément au secret professionnel. Seul un médecin peut divulguer des informations médicales, et uniquement si le patient ne s'y oppose pas. En cas de diagnostic grave, la famille peut être informée pour soutenir le patient. Les mineurs et majeurs protégés ont des droits spécifiques, et le consentement du patient est primordial.
Sauf demande contraire du patient, les informations courantes sur l’état d’une personne hospitalisée telles que sa présence, son alimentation, sa durée de séjour ou encore ses conditions d’accueil peuvent être délivrées à sa famille ou à ses proches par les cadres infirmiers. Cette possibilité est, par exemple, nécessaire en cas d’hospitalisation d’urgence ( CSP , art. R. 1112-45).
Il est indispensable de s’assurer de l’absence d’opposition du patient, car ces informations, bien que non médicales, entrent dans le périmètre du secret professionnel dû à tout patient pris en charge et qui s’impose à l’ensemble des acteurs de la prise en charge ( CSP, art. L. 1110-4 ).
Sur ce point le juge administratif a rappelé la règle de la limite des informations à ne pas transmettre à l’e...
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