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L'essentiel par l'éditeur
Le bail emphytéotique administratif (BEA) combine des règles de droit public et privé, offrant au preneur un droit réel sur le domaine public et une stabilité contractuelle. Les collectivités disposent de pouvoirs de direction, modification, résiliation et sanction. Le contentieux est administratif, et le preneur peut céder ses droits sous conditions. Le BEA permet l'hypothèque et le recours au crédit-bail, favorisant le financement d'équipements publics tout en respectant les exigences du service public.
En application des 5° et 7° de l’article L. 2331-1 du Code général de la propriété des personnes publiques (CGPPP), relèvent du seul juge administratif les litiges relatifs tant à la passation qu’à l’exécution des BEA, passés par les collectivités locales et l’État ainsi que par leurs établissements publics respectifs.
Ainsi, le preneur d’un BEA saisit, en application de l’article L. 521-3 du Code de justice administrative (CJA), le juge administratif des référés pour demander l’expulsion d’un occupant sans titre du domaine public ( TA Lyon, 9 août 2012, n° 12-04579, Société Lyon olympique universitaire-Lou rugby , AJDA 2013, n° 3, p. 175, note J.-C. Lapouble).
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