Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
La refondation de l'éducation prioritaire en France vise à réduire les inégalités scolaires en intégrant des pratiques inclusives. Malgré des avancées, les politiques antérieures n'ont pas compensé les inégalités socio-économiques. La loi de 2013 promeut une école inclusive, axée sur la personnalisation des apprentissages et la coopération avec les parents. Les méthodes pédagogiques évoluent pour favoriser l'engagement des élèves et limiter le décrochage scolaire.
Si les politiques successives de l’éducation prioritaire ont permis certaines avancées et d’intéressantes innovations qu’il y a lieu de diffuser, elles n’ont pas réussi à compenser les inégalités de départ. Les mesures compensatoires, discrimination positive à la française (c’est au départ une pratique anglo-saxonne), n’ont pas eu les effets escomptés et ont souvent accentué la concentration territoriale de l’échec scolaire.
Certains sociologues pensent qu’elles ont évité une dégradation supplémentaire au moment où la « fracture sociale » s’aggravait dans une bonne partie des territoires soutenus ; d’autres, comme Éric Maurin, auteur du Ghetto français, estiment que « la mise en place des ZEP, loin de réduire les inégalités...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 88% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Pratiques du conseiller principal d’éducation
Versionbeta