L’éco-communication : inventer une communication responsable et durable

Malgré la diversité d’actions, d’initiatives et d’outils de sensibilisation du grand public aux questions environnementales, malgré les alertes et campagnes régulières, de multiples données – à contrario – montrent qu’il faut aller encore plus loin pour relever collectivement ce défi. Le discours environnemental est à renouveler ou à renforcer. Convaincre, responsabiliser, mettre en action sont ainsi devenus les maîtres mots de l’éco-communication car l’urgence prime. Les analyses effectuées en France et en Europe montrent que, depuis plusieurs années, les comportements ont évolué, mais qu’ils peuvent tout autant stagner voire régresser selon de nombreux paramètres individuels d’appréciation. En 2017 par exemple, selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), les Français donnaient 7,7 / 10 comme note d’importance à la protection de l’environnement ; un an plus tard, ce chiffre descendait à 7,5. Et ces données évoluent plus rapidement encore. L’éco-communication doit, par conséquent, savoir rebondir, évoluer, juger et devenir source de propositions concrètes et visibles pour atteindre les objectifs écologiques attendus. La transition écologique constitue un véritable challenge qui impose la participation citoyenne, mais plus encore de véritables engagements favorisant le mieux-vivre ensemble. Au niveau local, chacun est en capacité d’agir pour l’environnement à condition qu’il y ait une synergie reconnue avec sa collectivité de résidence. Cette fiche propose des pistes et des préconisations opérationnelles.