Comment exercer une autorité émancipatrice lors d’une évaluation ?

Question

Accepted Answer

Évaluer une séance d’animation, un stagiaire en formation, un directeur agent public territorial… les occasions sont nombreuses pour composer sa posture d’évaluateur en tant qu’autorité émancipatrice. S’interdire tout jugement de valeur, être authentique dans les points positifs soulevés, se soucier de tournures positives pour toute remarque notant une difficulté ou une insuffisance (plutôt que d’écrire  « Cette séance manque de structuration… » , préférez une formulation de type  « Cette séance pourrait utilement se structurer pour… » ) et étayer d’effets attendus motivant le changement de comportement dans la préparation de la séance sont autant de bons réflexes à adopter. L’évaluation devrait pouvoir être vécue comme un  dialogue constructif  permettant d’échanger sur des expériences vécues afin de mieux préparer l’avenir par une bonne compréhension réciproque. 
 Par ailleurs, l’autorité doit réfléchir à la manière dont elle va porter à la connaissance de l’autre son évaluation : 
 
  Si l’autorité choisit de le faire à l’occasion d’un entretien, ce dernier doit pouvoir être préparé par les deux interlocuteurs : il est possible par exemple de proposer à un animateur d’évaluer lui-même sa séance afin que l’entretien se construise à partir de ce travail réalisé en amont. 
  Si l’autorité choisit de le faire par un écrit, elle doit être attentive au contexte particulier de la personne à qui sera adressée l’évaluation : cette personne est-elle expérimentée ? Connaît-elle des difficultés particulières dans sa vie personnelle ou professionnelle ? Connaît-elle les critères d’évaluations choisis ? Ces considérations ont en effet des conséquences sur la forme de l’évaluation (grille, commentaires, style…).

L’autorité émancipatrice du responsable d’équipe

Contexte

Rappel : la notion de plaisir