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L'essentiel par l'éditeur
L'adoption d'un vœu par une collectivité locale permet d'exprimer un point de vue sur des sujets d'intérêt local, même hors de sa compétence directe, à condition d'avoir une incidence sur la vie communale. Les vœux doivent être adressés à l'autorité compétente et peuvent être amendés avant le vote. Ils ne sont pas exécutoires et ne peuvent contenir de propos diffamatoires. Les vœux peuvent aussi concerner des questions d'administration d'État depuis les lois de décentralisation.
Ces dernières années, les vœux se sont multipliés sur bien des sujets : motion de protestation à la majorité en réponse à la volonté gouvernementale de privatiser la Poste, soutien au peuple tibétain, soutien aux agriculteurs, aux producteurs laitiers ou à des salariés dont l’entreprise était menacée de délocalisation, motion de défense de l’hôpital public… Ces vœux ou ces motions visent à interpeller l’opinion sur des questions d’actualité, à manifester un point de vue ou à peser dans un débat.
Le Conseil d’État a admis, à plusieurs reprises, la possibilité pour un conseil municipal d’émettre des vœux sur tout objet d’intérêt local qui échapperait à sa compétence, sous réserve qu’il ait une incidence particulière sur la vie de la commune.
Le cas des arrondissements à Paris, Lyon et Marse...
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Élections et vie politique locale
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