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L'essentiel par l'éditeur
Les sanctions disciplinaires de 1er degré, telles que l'avertissement, le blâme ou l'exclusion temporaire, sont prononcées par l'autorité investie du pouvoir de nomination. Elles doivent être motivées et respecter les droits de la défense. L'effacement des sanctions est possible, sauf pour l'avertissement. Les recours contentieux sont possibles, mais la Commission des recours ne traite pas les sanctions du 1er groupe. L'exclusion temporaire prive l'agent de rémunération et d'avancement.
En vertu de l’ article L. 532-1 du Code général de la fonction publique , les sanctions disciplinaires sont exclusivement prises par le directeur d’établissement ou tout cadre agissant par délégation de signature (celle-ci doit avoir été publiée dans les conditions prévues à l’ article R. 6143-38 du Code de la santé publique : affichage, diffusion de la décision, etc.). En effet, le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie du pouvoir de nomination. Comme toute décision faisant grief, et sans nul doute plus que toute autre, la décision portant sanction disciplinaire doit être motivée.
Le fonctionnaire a le droit d’obtenir la communication intégrale de son dossier et la possibilité de se faire accompagner par une ou plusieurs personnes de son choix. Les sanctions...
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