Sommaire
Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement
L'essentiel par l'éditeur
L'indemnisation en cas de résiliation pour motif d'intérêt général est essentielle pour compenser le pouvoir de résiliation unilatérale de l'administration. Elle couvre la perte subie et le manque à gagner, mais peut être limitée par des clauses contractuelles. Le calcul de l'indemnité inclut un pourcentage du montant du marché et les frais engagés. En cas de désaccord, le titulaire peut demander le versement de l'indemnité proposée par l'administration, mais le litige doit être résolu par jugement ou transaction.
Cette indemnisation est la contrepartie du pouvoir exorbitant dont dispose l’administration de résilier unilatéralement le marché pour un motif d’intérêt général. Elle participe donc à l’équilibre financier contractuel global (cf. La résiliation unilatérale par l’administration des marchés publics et des contrats de concession, fiche technique de la DAJ).
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) reconnaît en effet, à « tout État, un pouvoir souverain pour modifier, voire résilier, moyennant compensation, un contrat conclu avec des particuliers » ( CEDH, 9 déc. 1994, n° 13427/87, Raffineries grecques Stran et Stratis Andreadis c/ Grèce ).
Les règles d’indemnisation en cas de résiliation pour motif d’intérêt général relèvent d’un cas de responsabilité sans faute. « En c...
Contenu réservé aux abonnés
Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture
Il vous reste 83% à découvrir
Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)
Cette fiche est incluse dans l'offre :
Intégral Marchés publics
24/04/25
Il faut prolonger le délai de remise des offres en cas de modification du CCTP !
18/04/25
Des difficultés croissantes pour assurer les bâtiments et les véhicules des collectivités locales
17/04/25
Le ministère de la Justice obtient le label Relations fournisseurs et achats responsables (RFAR)
Versionbeta