L'essentiel par l'éditeur
La grève, définie par la cessation concertée du travail pour des revendications professionnelles, est strictement encadrée en France. Les grèves perlées ou du zèle sont illégales. Des restrictions existent pour garantir la continuité du service public, notamment par un service minimum. Les agents grévistes subissent une retenue proportionnelle sur leur rémunération. Les périodes de grève n'affectent pas l'avancement mais ne comptent pas pour la retraite.
La grève nécessite la réunion de trois éléments :
À défaut d’un de ces éléments, la grève est qualifiée d’illégale par le juge et l’agent s’expose à des sanctions.
La grève suppose un arrêt de travail total. N’est pas qualifié de grève le ralentissement d’activité ou l’exécution partielle d’activité, ou son exécution dans des conditions volontairement défectueuses.
De ce fait, les juges prohibent la grève perlée (au ralenti ou partiellement), c’est-à-dire la mauvaise exécution du travail ( CE, 14 févr. 1992, n° 87210 ).
Est également illicite le recours à la grève du zèle, qui consiste non pas à cesser le travail mais à suivre scrupuleusement les consignes et les instructions de sorte que...
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