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L'essentiel par l'éditeur
La démission d'un conseiller départemental, qu'elle soit volontaire ou d'office, est encadrée par des règles strictes. La démission volontaire doit être écrite et adressée au président du conseil départemental, qui la transmet au préfet. La démission d'office peut être prononcée par le préfet ou le juge administratif en cas d'inéligibilité ou d'incompatibilité survenues après l'élection. En cas de vacance, le suppléant est appelé à siéger, sauf si une élection partielle est nécessaire.
Cette démission est individuelle, y compris dans l’hypothèse où plusieurs conseillers départementaux choisiraient de démissionner en même temps. Par ailleurs, la démission ne peut être constituée par une simple déclaration verbale. Elle doit être exprimée dans un document écrit, daté, et signé qui manifeste clairement la volonté du conseiller départemental de se retirer du conseil. À cet égard, un simple retrait de la majorité ou d’un groupe d’élus ne peut être considéré comme une démission, comme l’avait affirmé le Conseil d’État dans une espèce concernant un conseiller municipal ( CE, 1er décembre 1993, Segantini, n° 129868 ).
La démission volontaire peut intervenir à tout moment. Elle est adressée au président du conseil départemental.
Le président du conseil dépar...
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