Fichepratique

Évaluer la sensibilité de sa prospective financière en identifiant les risques significatifs

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Référence : 0541

L'essentiel par l'éditeur

La prospective financière nécessite l'identification des aléas significatifs, tels que les retournements de conjoncture ou les accidents, pour évaluer leur impact sur les finances d'une collectivité. Il est crucial de choisir les aléas les plus pertinents, comme les dérives des coûts ou des taux d'intérêt, et de simuler leur sensibilité. En cas de dérives excessives, des mesures correctrices, telles que l'ajustement de la fiscalité ou la réduction des investissements, doivent être anticipées pour maintenir l'équilibre financier.

  • Quels sont les principaux aléas à considérer dans une prospective financière ?
  • Comment évaluer l'impact des aléas sur les finances d'une collectivité ?
  • Quelles mesures correctrices anticiper en cas de dérives financières ?

La prospective financière couvre une période de 3 à 5 ans. En fonction de l’évolution des principales masses financières, elle permet de calculer l’évolution des indicateurs les plus importants et de vérifier le maintien durable des grands équilibres financiers. Une fois la prospective de référence obtenue, il est indispensable de mesurer sa sensibilité et les évolutions qu’elle risque de subir si les hypothèses prises ne se réalisent pas comme prévu.

Les points de fragilité de votre collectivité vont diverger selon son profil financier qui, lui-même, dépend de sa structure et de son environnement.

L’objectif de la présente fiche est de définir la méthode à mettre en œuvre pour identifier les points de sensibilité et de fragilité de votre prospective financière.

1.

Identifier les différents aléas

2 familles d’aléas sont susceptibles d’intervenir :

  • La notion de « retournement de conjoncture » permet d’étudier les conséquences pour la prospective financière si, par exemple, la croissance moyenne de la richesse fiscale à taux constant n’est pas de 3 % par an en moyenne mais de seulement 2 %.
  • La notion d’« accident » permet d’étudier les conséquences pour la prospective financière si la croissance moyenne de la richesse fiscale à taux constant n’est pas de 3 % une année considérée, mais de seulement 1 %.

Bien évidemment, la dégradation des comptes intervenant dans le cadre de la seconde hypothèse sera moins importante que dans la première.

En effet, même si l’ampleur de l’accident est plus significative, celui-ci ne s’applique qu’à une seule année alors que le retournement d...

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