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L'essentiel par l'éditeur
Le droit de retrait permet aux agents de se retirer d'une situation professionnelle dangereuse sans sanction ni perte de salaire. Ce droit, introduit en 1982 pour le secteur privé, s'applique aussi à la fonction publique. Il est soumis à des conditions strictes de gravité et d'imminence du danger. L'agent doit alerter sa hiérarchie et consigner le danger dans un registre. L'administration doit enquêter et prendre des mesures. Un retrait injustifié peut entraîner des sanctions, voire une radiation pour abandon de poste.
Le droit de retrait a été introduit en droit du travail par la loi n° 82-1097 du 23 décembre 1982 ( C. trav., art. L. 4131-1 et s. ), au profit des salariés du secteur privé, dans le but de diminuer les accidents du travail. Ces dispositions s’appliquent à la fonction publique hospitalière ( C. trav., art. L. 4111-1 ). L’introduction de règles semblables dans la fonction publique date de 1995 pour la fonction publique d’État ( D. n° 95-680, 9 mai 1995 ) et 2000 pour la fonction publique territoriale ( D. n° 2000-542, 16 juin 2000 ).
Les situations dans lesquelles les agents invoquent le droit de retrait sont liées aux agressions, à la maladie, aux accidents. Ce droit est rarement accueilli car les conditions sont strictes. Le danger doit présenter deux...
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