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L'essentiel par l'éditeur
Le droit de préemption urbain (DPU) permet aux communes de contrôler les mutations immobilières sur leur territoire. Sa mise en place est facultative et nécessite un PLU ou une carte communale. Le DPU peut être simple ou renforcé, selon les biens concernés. La loi de 2023 permet de délimiter des secteurs prioritaires pour lutter contre l'artificialisation des sols. Le DPU peut être exercé par le conseil municipal ou délégué à d'autres entités. Les mutations exclues incluent les baux et certaines ventes de copropriété.
La mise en place d’un droit de préemption urbain (DPU) est facultative pour une commune.
La commune doit être dotée d’un PLU ( C. urb., art. L. 211-1, al. 1 ) ou d’une carte communale (CC) (art. L. 211-1, al. 2).
S’agissant des communes dotées d’une carte communale (CC) (art. L. 211-1, al. 2), le Code de l’urbanisme admet l’institution du DPU mais le circonscrit à la réalisation d’un équipement ou d’une opération d’aménagement.
Si le DPU peut être défini dans plusieurs périmètres, la délibération est tenue de préciser, pour chaque périmètre, l’équipement ou l’opération projetée.
Attention
La loi Élan n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a admis que le DPU puisse être maintenu dans les parties actuellement urbanisées des communes couvertes par un POS devenu caduc en application de...
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Urbanisme et aménagement
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